lundi 14 octobre 2013

Route d'évacuation tsunamis

C'est un panneau que l'on a souvent l'occasion de voir à Valparaíso, ma destination du week-end dernier. Un peu surprenant au début, surtout lorsqu'au lieu de "évacuation", vous vous retrouvez nez-à-nez avec le panneau "zone de danger", que nous avons compris comme "S'il y a un tsunamis, ne courez même pas, ici vous êtes foutus".

J'ai longtemps pensé, pendant que je déambulais entre les cerros (collines) de la ville avec Hugo, ce que j'allais vous raconter de Valparaíso. C'est une ville portuaire, à une heure de bus de Santiago, qui vous transporte hors du Chili vers un savant mélange du Portugal, de l'Italie, de la Norvège et mille autres destinations. Le bas de la ville, le long de la côte, est honnêtement assez laid, gris, peu entretenu. Toute la surprise demeure dans les cerros. Les routes qui y montent sont tellement penchées que parfois même les voitures ont du mal à les suivre, et vos jambes remercieront votre sac d'être le plus léger possible. En haut, les maisons sont toutes colorées: bleues, vertes, roses, jaunes. Chaque détail urbain est peint ou taggué, que ce soit les murs ou les bouches d’égouts. Se dégage de cela une atmosphère presque féerique, comme si vous vous retrouviez plongé dans un monde à part, une sorte de terrain de jeu géant pour photographe amateur. Je vous laisse quelques photos pour ceux qui ne les aurait pas vues sur Facebook.







C'est à Valparaiso que nous avons visité la deuxième maison de Pablo Neruda. Bien que la vue depuis celle-ci  soit incroyable, je dois dire que celle de Santiago "La chascona" m'a beaucoup plus transportée dans son imaginaire délirant. J'en suis donc sortie un peu déçue. 

Sur l'un des cerros moins touristique, nous avons assisté à un concert de rap, et l'ambiance m'a fait penser (sûrement par cliché), à celle que l'on pouvait voir dans les films brésiliens se déroulant des les favelas. Toutes les familles étaient assises devant leurs portes, à écouter les chansons aux paroles provocatrices et violemment dirigée contre le gouvernement.

Samedi soir, Louis et Victor (mon colocataire et le frère de mon ex-colocataire Astrid) nous ont rejoints, et nous avons été ensemble manger dans un endroit bien caché, qui propose uniquement des chorrillanas, ce plat typique composé de frites, viande, oeuf et fromage (très léger bien sûr), que l'on partage dans un plat gigantesque.

Ce fut un excellent week-end donc, rythmé d'empanadas, de glaces, de beaucoup de marche, et de belles découvertes dans les rues surprenantes de Valparaíso.

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