vendredi 23 mai 2014

Les débats à sens unique

Bonjour,

Juste un petit mot pour diffuser un phénomène chilien. Dans mon cours de Conflicto Armado y la política del trabajo humanitario, le professeur nous incite souvent au débat. Celui-ci n'est généralement pas très passionnant car les étudiants chiliens ont tendance à ne pas vouloir réellement débattre de leurs idées. Un peu comme moi qui suis têtue, mais pas dans ce domaine, si le professeur questionne leurs raisonnements ou propositions, ils ont une méthode brillante pour simuler une réponse qui n'a généralement strictement rien à voir avec la question. Soit ils sont relativement politisés et leur argument reste teinté de cet avis politique qu'ils revendiquent fièrement, soit ils sont simplement convaincus suffisamment de leur position pour se sentir apte à couper le professeur. 

C'est un peu dommage, car ce n'est certainement pas ainsi que l'on apprend et progresse... Bon je dois dire que je dis les chiliens, mais d'autres étudiants en confiance avaient la même tendance à Sciences Po. Il me semble toutefois que la plupart essayaient tout de même de rebondir sur l'argument précédent plutôt que de juste continuer son raisonnement précédent ou le répéter durant dix minutes à chaque intervention.

Bisous!

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