samedi 8 mai 2010

Une pièce de théâtre, une soirée et un coup de téléphone après

J’adore les dimanches après-midi. Mais attention, pas tous ! J’aime ceux où l’on traîne en pyjama jusqu’à midi, où on fait un tour de vélo puis une longue sieste. Ceux où l’on fait des gâteaux entres amis, qu’on regarde des films au beau milieu de la journée. Ces dimanches là, je les adore. Le seul problème , c’est que des fois, je vis des fins de semaines, disons, hors normes. Vous voyez le genre de week-end où vous regrettez la semaine ? D’accord ça n’arrive pas souvent, mais de temps en temps… il faut y faire attention.

Comme lorsque le samedi soir vous atterrissez devant un scène, assise comme la centaine de personnes autour. Tout à coup, vous apercevez, là-bas sur l’estrade, un beau mec torse nu, qui déclare son amour à sa belle en danger. C’est beau l’amour, pensez-vous, jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que la belle en danger ce n’est pas vous, alors que le mec, et bah, c’est le vôtre. Horreur ! Vous tournez la tête de tout les côtés, mais autour, ce ne sont que de jeunes filles en extase et des gamins soulevant timidement leur tee-shirt dans l’espoir de trouver en-dessous les mêmes abdos que ceux du protagoniste. Vous n’avez plus qu’a vous rasseoir en vous rabâchant que ce tas de muscles est à vous, et que, non, il n’embrasse pas la belle en danger pour de vrai. Moi je dis ça, je dis rien.

Comme ces soirs où vous rentrez chez vous, totalement en manque de votre acteur chéri et verte de jalousie envers la belle en danger, et où vous envoyer des sms à tout votre répertoire dans l’espoir d’engager une conservation. En vain, à minuit, les gens dorment apparemment. Vous voyez ce genre de soir où vous passeriez bien la nuit à deux ? Ce genre de soir où quand vous appelez votre acteur chéri, il vous répons qu’il est avec votre gentille meilleure amie. Qui est aussi la sienne soit dit en passant ? Ces soirs donc où pour ne pas jalouser la gentille meilleure amie, vous bossez vos cours jusque tôt le matin. Moi je dis ça, je dis rien.

Comme ces dimanches après-midi, où, ennuyée par votre famille, vous vous enfermez dans votre chambre pour terminer votre boulot en écoutant la radio. Vous voyez ce genre d’après-midi où vous seriez prêtes à vous inventer du travail pour vous occuper et où vous jonglez entre le frigo, le bureau et les sms de la gentille meilleure amie ? Ces après-midi où lorsque votre acteur chéri vous propose d’appeler, vous êtes prête à tout pour dérober le téléphone fixe familial, même à accepter de faire le boulot de votre détestable sœur. Ces appels où on parle d’amour au théâtre qui nous rappelle l’amour en vrai. Ceux où l’acteur chéri tient absolument à vous raconter en détail sa soirée avec la gentille meilleure amie et où vous ne savez pas trop pourquoi, vous le questionnez en plus. Ce genre d’appel qui s’achève brusquement parce que le super meilleur ami vient de sonner à la porte de l’acteur chéri. Moi je dis ça, je dis rien.

Vous voyez ce genre de fins de semaines frustrants où vous prieriez bien pour vous aussi être l’actrice chérie qui sauve le beau en danger, qui passe des soirée avec le super meilleur ami et qui raccroche au téléphone parce que la gentille meilleure amie a sonné (oh quelle surprise !) à la porte ? Oui, c’est bien ça, ces dimanches où vous dites que tout de même, c’est fou ce que vous l’aimez. Et n’oubliez pas de faire les devoirs de la détestable sœur ! Moi je dis ça, je dis rien.

1 commentaire:

  1. Ha ha ha ! Je m'en souviens de celui là ! Tellement drôle et tellement vrai ! D'ailleurs je vais en parler avec le beau gosse... Enfin... Moi je dis ça, je dis rien...

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