jeudi 8 août 2013

L'arme de destruction massive à utiliser au Chili

La pluie! Aujourd'hui, ce n'est pas assez courant pour ne pas en parler, il pleut. Comme en Belgique, les nuages chiliens font ça bien: ça n'a pas arrêté de six heures du matin à dix heures du soir. Pas de quoi s'affoler a priori? Les rues sont rapidement gorgées d'eau: regardez bien, il n'y a pas de caniveaux! Lorsqu'on rentre dans le métro, bien emmitouflé dans son manteau, les hauts-parleurs nous accueillent en prévenant que le trafic est ralentit pour cause de pluie. Non ce n'est pas absurde, certaines parties du métro étant aériennes. Le ralentissement est tout de même relatif, je ne m'en serais pas rendue compte sans l'avertissement qui nous a été donné. La pluie devient toutefois un excellent argument, au vu du regard compatissant du professeur sur nous autres retardataires avec les cheveux légèrement humides. La pluie, c'est presque la fin du monde, puisque les séismes sont monnaie courante. D'ailleurs, personne n'a sentit celui d'aujourd'hui.

Vous avais-je dit que j'étais entraîneur d'une équipe de rugby 6-8 ans? Á raison de deux fois 1h30 par semaine, juste avant mes propres entraînements, j'améliore mon espagnol en essayant d'organiser un groupe de dix gamins surexcités!

Autre opportunité, je passe mercredi prochain une entrevista pour travailler comme volontaire durant les Jeux Suraméricains, qui se déroulent à Santiago en mars. Un bénévolat d'une semaine, précédé d'une formation adaptée au rôle de chacun. Je postule pour l'accompagnement des délégations ou le bureau des relations internationales. 

Demain, inscription définitive à mes cours! si les places sont disponibles, je suivrais donc les cours suivants:
- Seguridad humana y sus amenazas
- Geodemografía
- Desplazamiento de las poblaciones: migrantes y refugiados
- Historia cultural de Chile en el siglo XX
- Política exterior comparada
Et déjà je me mets aux lectures et aux préparations de quelques contrôles qui vont arriver un peu trop vite.

Ce week-end, peut-être que nous allons à un tournoi de rugby à Casablanca, à deux heures de Santiago. Il nous reste à voir si assez de joueuses peuvent faire le déplacement. Pas de panique Maman, je serais sûrement remplaçante! 

Pleins de bisous, je pense fort à vous à tous!
Envoyez-moi de vos nouvelles!

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