vendredi 26 juillet 2013

25 juillet

Ce matin, pas moyen de me motiver, j'ai traîné dans mon lit, désespérant que quelqu'un vienne me secouer ou me proposer quelque chose. Bien sûr, ça n'est pas arrivé. Déçue, j'ai donc regardé un film pour me remonter le moral: Despicable me ("Moi, moche et méchant" je crois?).
Finalement, après avoir déjeuner (dans mon lit) (ouuuh), j'ai enfin reçu des nouvelles de Nadine (la SciencesPote de Menton, si vous lisez cette parenthèse, c'est que vous n'avez pas lu les posts précédants, c'est mal, très mal et vous devriez vous en vouloir à vie, par contre si vous lisez encore, peut être que vous vous êtes dit que justement ceux qui ne le savaient pas étaient bien bêtes, mais que vous vouliez savoir ce que j'avais à leur dire de si long dans cette fameuse parenthèse). Sa mère et elle m'ont retrouvée à l'appartement, puis nous sommes parties retrouver d'autres Sciences Potes pour compléter la série des promenades. 

Au passage, à l'étranger on est comme un chien: il faut qu'on se - ou qu'on nous - promène régulièrement, pour assouvir notre besoin de découvertes. 

Balade donc, grâce à Pierre-Henri, franco-chilien camarade de Poitiers, dans le Parc des sculptures, construit dans les années 90. C'est un parc pas spécialement joli, et particulièrement énigmatique, où sont disposées sans logique apparente des sculptures contemporaines. Je n'ai pas saisi le pourquoi du comment, il faudra que je me renseigne dans mon guide de Santiago. 

Poursuite de la promenade plus intéressante, qui nous a mené jusqu'au Cerro san cristobal, une autre colline bien plus haute que le cerro santa Lucia. On peut y monter par une route bétonnée ou bien par des petis chemins boueux où l'on s'enfonce comme dans une jungle. Entre deux branches à écarter, on aperçoit parfois un immeuble, qui nous rappelle que l'on se trouve toujours dans une capitale. Les chemins peuvent également se parcourir... à VTT! De nombreux cyclistes se retrouvent, équipés du casque aux protèges-tibiats (et bien sûr d'un vélo), pour dévaler les sentiers. Je n'avais qu'une envie: faire un discret croche-pied à l'un deux pour récupérer un VTT; ce n'est que partie remise. Pour monter, nous avons été témoin de la débrouillardise chilienne: les VTT se font tracter par des picks-ups sur la route bétonnée. Astucieux, la descente sans la montée, c'est mauvais pour les mollets et l'estime, mais c'est comme manger un Tiramisú sans avoir du attendre 24h. 

Vue magnifique sur Santiago, d'un côté du Cerro sur l'ancien quartier des affaires, de l'autre sur les zones beaucoup plus populaires qui s'étendent à perte de vue, mais vous n'aurez pas de photos car ma carte mémoire a encore décidé de me jouer le tour du "Card error". J'enrage, je m'étais appliquée sur chaque photo. Je crois que le destin me punit d'avoir voulu faire enrager Zo en prenant des photos de tous les chemins de VTT. 

Dîner ce soir avec Nadine et sa mère dans un excellent restaurant tout près de la maison, où l'on nous a offert le Fernet (boisson Argentine d'ailleurs, non?). Elle ne va peut-être pas vivre dans l'appartement du dessus finalement, c'est dommage si c'est le cas, car on s'entend bien. 
Astrid (coloc française) m'avait invitée à un apéro et une sortie en boîte, mais je crois que cette semaine je fais la flemmarde,et puis demain rendez-vous 8h a la policia de investigación pour faire la validation du visa. 

Pleins de bisous à tous, mention spéciale pour les papillons de Maman!

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