vendredi 26 juillet 2013

L'heure de pointe dans le métro de Santiago

C'est un sujet qui mérite un paragraphe entier, ce métro à l'heure de pointe. Avis à tous les parisiens, vous qui pestez contre les rames bondées de la ligne 1 en rentrant du travail, venez faire un tour à Santiago. Il faut faire la file rien que pour valider son ticket, qui est d'ailleurs plus cher à l'heure de pointe (ce n'est pas pour rien que le Chili est "el mejor alumno del FMI"). En se penchant vers les quais, du haut de la plateforme qui surplombe la station, on aperçoit la cohue qui s'y trouve. Des agents font reculer les voyageurs vers la ligne de sécurité peinte sur le quai, crouch, mais juste au moment où la rame entre dans la station, tous commencent à avancer, touch, franchissant la ligne plus ou moins discrètement et avec plus ou moins de précautions, pause. Car dès que les portes s'ouvrent, engage! C'est la lutte pour entrer dans le wagon. Il nous a fallu deux essais pour réussir à rentrer. Pris d'un fou rire incontrôlable, nous avons découvert au fil du trajet que les cheveux de Nadine avaient un goût de fruit, qu'elle avait le visage coincé dans la parka du seul grand chilien que nous ayons rencontré, qu'il était possible de tenir debout en ayant un angle de presque 100° entre son buste et ses jambes (cobaye: moi), ou bien avec les pieds dans le sens inverse que sa tête (cobaye: Arthur). 
On était bien les seuls à rire dans ce wagon pire que bondé, mais c'était une expérience à tenter! 

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